Mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai ne connaîtra plus jamais la soif. (Jean, 4)







Je n'aurai vu les enfants jouant dans la neige que, comme vous, en photos... à cause d'un virus qui m'a encore clouée au lit pendant 7 jours.
Nous sommes au chevet des nouveaux-nés ces temps-ci, fragilisés eux par la méchante grippe dite porcine. Les jumeaux (nés prématurés en novembre) sont revenus de Caritas Baby Hospital, et Amira, toujours dans notre salle d'isolement est sur la bonne voie, veillée par les nuits blanches de Céline, ma co-volontaire infirmière.



Janvier m 'a offert entre autres, deux très belles journées de découvertes.

L'année s'inaugure à 5h du mat' le 1er janvier dans la grotte de la Nativité avec Marcello, bénévole italien à la Crèche.
Puis la forêt de Jérusalem nous conduit au creux du village d'Ein Kerem. Lieu de la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth...





Ein Kerem

2013, Marcello et une pizza

Un premier janvier à la Visitation, de quoi annoncer encore bien des merveilles sur la route...

Il s'est penché sur son humble servante...

Marie et Elisabeth devant le magnificat en 42 langues...

Enfin c'est dans la vallée de Naplouse que Céline et moi nous sommes transportées; entre les monts Ebal et Garizim, la ville musulmane la plus résistante à l'occupation, aux airs du début du siècle dernier...



Rien de plus dépaysant, enivrant, que la vieille ville de Naplouse.
Les remparts de l'époque ottomane et l'odeur du narguilé dans les bains turcs...
Les vestiges byzantins graffés, au milieu du vacarme d'un rond-point... les étalages de fruits aux portes des mosquées... les fabricants de savons et les épices transportées à dos d'âne...























Puis au camp des réfugiés de Naplouse, des barricades de feu crient quasi-quotidiennement le refus des injustices israëliennes.


 

Au même endroit, on boit une gorgée d'eau du puits de Jacob.
Cette eau qui a désaltéré les troupeaux millénaires des nomades, les patriarches et toutes les âmes de l'Alliance en exode, les amants de la Samarie... 
Mais la Source vive, Lui le Berger, l'Amoureux et l'Errant, n'en finit pas de nous y conduire. Qui d'autre pour éveiller notre soif la plus intime qu'un Assoifé.
"Donne moi à boire."